Bien immobilier : Acheter au bon moment

Vendre son bien est devenu compliqué, et le faut-il vraiment pour le moment ? … Mais l’acquéreur n’est pas dans la même position que le vendeur. Je ne parlerais pas d’investissement Duflot, ou autre, car avant d’investir il faut penser à soi et se loger, comme 200 000 ventes rien que sur l’année 2012 ont été perdues, alors quelle tendance allons-nous trouver en 2013 ? …

Les prix sont devenus raisonnables… !

L’atonie du marché est bien une réalité. Comme dans toutes les villes provinciales, où il y a des problèmes d’emploi, les acheteurs sont moins pressés : ils savent qu’ils ont le choix et que les prix ont déjà baissé. Il faut dire aussi que les acquéreurs potentiels ont été freinés par les banques début 2012, devenues plus sélectives dans leur octroi de crédits. Les délais de vente des biens se sont donc allongés. Les retraités délaissent les zones rurales pour être proches des commodités urbaines (commerces, médecins…), et les jeunes, que les distances ne font pas fuir, optent plutôt pour les villages, à cause des taux d’imposition qui les dissuadent d’emménager en ville. Les taux d’intérêt sont extraordinairement bas. Vous pouvez économiser selon le type de votre crédit, plusieurs milliers d’euros. En prenant un crédit basique de 200 000 euros, par exemple, pour l’achat d’une résidence principale, le taux d’intérêt fixe est d’environ, selon les banques ou courtiers, 3.5%. Le coût total de votre crédit sera de 92 780 euros. Les taux d’intérêt vont remonter, c’est une certitude. A partir de là, les acquéreurs de biens immobiliers auront moins de potentiel financier pour acheter. Un mécanisme économique va progressivement s’installer où la demande sur un bien sera supérieure à l’offre puisque les propriétaires ne vendront pas pour perdre de l’argent (nous l’avons vu dans mon dernier article), les prix vont légèrement baisser, mais se stabiliseront à moyen terme…

Le marché de l’immobilier est soumis à un cycle ou aux banques… ?

Le marché immobilier suit des cycles. Le précédent bas de cycle se situe à la fin de l’année 1992. Sur un plan différent, les banques françaises ont, historiquement, toujours été plutôt conservatrices dans l’octroi de crédit immobilier. C’est la fameuse règle des 32% (le montant du remboursement mensuel du prêt ne doit pas excéder 32% du revenu net disponible du ménage). Cette prudence plus grande que sur beaucoup de marchés étrangers comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou l’Espagne a limité la spéculation par rapport à ces marchés. Quand la crise a démarré, le resserrement des conditions d’octroi des crédits immobiliers a, du coup, été plus limité, même si de décembre 2011 à août 2012, on a beaucoup reproché aux banques de ne pas prêter assez facilement. Les courtiers ont remis le crédit dans le droit chemin, même si les bons dossiers sont toujours favorisés aux autres… Il est certain que la solvabilité des ménages est un critère fondamental pour l’évolution du nombre de transactions chaque année. Comme vous le savez déjà je ne suis pas un aficionados du tunnel de Friggit. Mais pour autant, sur un marché aussi complexe que l’immobilier, la théorie d’une éventuelle bulle, reste insuffisante pour expliquer tous les mouvements, quelle qu’en soit la qualité. Quant à ceux qui espèrent l’éclatement de celle-ci, qu’ils continuent à chercher l’aiguille dans la botte de foin…

 

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