Covid : doit-on encore acheter dans l’immobilier ?

Face aux conséquences de la crise sanitaire qui touche le monde entier depuis plus d’un an maintenant, nombreux sont les acquéreurs et investisseurs qui s’interrogent sur l’opportunité d’acheter encore dans l’immobilier en France. La préoccupation est tout à fait légitime, étant donné les difficultés auxquelles le marché immobilier a dû faire face en 2020. Malgré cela, le secteur reste enclin à d’intéressantes perspectives.

L’immobilier, un secteur qui a su résister à la crise

Malgré quelques balbutiements, le marché de l’immobilier français a tout de même su repartir à la hausse. Les spécialistes attribuent cette nouvelle dynamique au rattrapage qui a eu lieu après le premier confinement du printemps 2020. En effet, malgré les mesures restrictives, la demande immobilière est restée croissante. En toute logique, au déconfinement, de nombreux acquéreurs se sont précipités pour finaliser des opérations qui avaient été stoppées net.

Étant donnés les signaux positifs de l’été 2020, selon ce site de référence les transactions immobilières pourront se conclure en 2021 sans aucun problème. Pendant la période estivale de 2020 en effet, il n’y a pas eu de baisse de prix. Au contraire, de nombreuses opérations se sont finalisées dans les grandes métropoles. À Paris, le m² a augmenté de 0,5% en trois mois, comme à Nantes et Toulouse d’ailleurs. À Lyon, la hausse est quant à elle estimée à 1%.

Des perspectives intéressantes pour l’immobilier en 2021

Même si le contexte sanitaire et l’évolution de la pandémie seront toujours déterminants, il est des certitudes sur lesquelles le marché immobilier peut tabler en 2021. Les acquéreurs pourront toujours acheter dans l’immobilier et le secteur conservera sa légendaire réputation de valeur refuge.

Indépendamment du fait qu’un cycle immobilier soit long et ne s’inverse pas si facilement, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a mis en place des mesures permettant aux banques d’augmenter le taux d’endettement à 35% en 2021 (contre 33% en 2020). Aussi, les taux d’usure ont augmenté, amenuisant quelque peu les risques de refus de prêt. Pendant ce temps, la demande de biens immobiliers reste importante.

Les Français étant toujours attachés à la pierre, 69% d’entre eux considèrent qu’elle reste la solution la plus sûre face à la crise. De même, 71% des vendeurs et acheteurs restent convaincus que l’immobilier retrouvera ses lettres de noblesse en 2021 malgré la crise qui perdure. Par ailleurs, les spécialistes misent aussi sur le fait que le logement reste un besoin intemporel.

Le courtier immobilier, un allié de poids

Malgré le fait que les signaux soient au vert pour la reprise du marché immobilier, les banques restent réticentes à prêter de l’argent à certains profils. Pour preuve, le taux des refus de prêts est passé de 5,4% à 6,6% au début du second semestre 2020. En outre, les acteurs du marché bancaire se préoccupent davantage de l’employabilité des emprunteurs, sachant que bon nombre de Français sont en chômage partiel depuis le début de la crise. Autant de contraintes qui rendent le recours aux services d’un courtier immobilier indispensable.

Dans un contexte aussi incertain et où les banques sont sur la défensive, le courtier immobilier reste en effet pour l’emprunteur un allié de choix pour négocier son prêt. D’ailleurs les banques ordonnent de plus en plus aux courtiers avec lesquels elles collaborent de mieux considérer le taux d’endettement, les catégories socioprofessionnelles et l’apport personnel de leurs clients. Le but est de les aider à constituer un dossier solide qui puisse être accepté.

Si les banques elles-mêmes appréhendent le rôle stratégique du courtier dans un tel contexte, il coule de source qu’un emprunteur doit solliciter l’expertise et l’expérience de ce professionnel. Il saura l’aider à monter un dossier qui a de fortes chances d’être accepté malgré la méfiance des banques.

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