Pour ceux qui souhaitent acquérir une habitation en ville mais qui disposent de moyens limités, la copropriété divise, plus connue sous le nom de »condo » ou « condominium », peut être une solution.

La copropriété divise est un mode de propriété particulier. En effet, dans un immeuble en copropriété divise, chaque copropriétaire possède une unité d’habitation et une part des espaces communs. Si le propriétaire du logement souhaite effectuer des réparations, il peut le faire comme dans une habitation de type individuel sans en référer aux autres propriétaires.

Le copropriétaire doit néanmoins s’engager à respecter les règlements réunis dans un document intitulé « déclaration de copropriété ». Ce document est un acte notarié signé par tous les copropriétaires : déposé au Bureau de la publicité des droits, il est la base sur laquelle repose ensuite le syndicat.

Dans une copropriété divise, l’entretien des parties communes est à la charge de tous les copropriétaires  ce qui n’est pas le cas dans une habitation ou une maison individuelle. Ce point représente un réel avantage car même si le bâtiment est plus important en terme de surface, les coûts ne sont pas multipliés pour autant. De plus, l’accès à la propriété par ce biais se révèle moins coûteux que l’achat direct d’une maison individuelle.

Le public concerné par les condos est donc logiquement très largement composé de célibataires et de retraités (seuls ou en couple). L’environnement communautaire des condos est en effet un excellent remède contre l’isolement, et le partage des frais entre tous les copropriétaires, ainsi que la gestion par l’intermédiaire du syndicat, permettent de limiter autant que possible les tracas liés au statut de propriétaire tout en en conservant les avantages. Enfin, la copropriété divise peut permettre aux citadins peu fortunés d’accéder à la propriété à moindre frais : ce premier bien patrimonial pourra ensuite être loué si la famille s’agrandit !